dimanche 7 novembre 2010

0099 Affaire Vauzelle ou comment détourner ...........700 millions d'€


..........................................................TANDEM PARFAIT  !!!!!!!!!


"Ouest France", mais aussi la grande majorité des médias, manque à tous ses devoirs.

Ouest France refuse obstinément de publier la terrible nouvelle ( 700 millions d'€ détournés en PACA), annonçant la trahison d'un parti dont l'idéologie est supposée défendre........ les vraies valeurs !!!!!

Tous les conseils régionaux tenus par la gauche ne se seraient-ils pas mis en tête de préparer un trésor de guerre pour les prochaines élections présidentielles, en volant tous leurs administrés !!!!

Publié le 23/09/2010 à 14:32 - Modifié le 24/09/2010 à 07:02 Le Point.fr 83

SUBVENTIONS DÉTOURNÉES EN PACA

Interrogé le 9 septembre en qualité de "témoin assisté" dans l'enquête sur les détournements de subventions au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, dont il est le président (PS), Michel Vauzelle s'est défendu en accablant la députée (PS) Sylvie Andrieux et en affirmant qu'il n'avait jamais été informé de l'existence de doutes sur certaines associations. L'enquête du juge marseillais Franck Landou a mis en évidence l'attribution frauduleuse de centaines de milliers d'euros d'aides publiques à des associations fantômes implantées dans les quartiers nord de Marseille. Élue de ce secteur et vice-présidente de la région chargée de la politique de la ville, Sylvie Andrieux, mise en examen le 8 juillet pour "complicité de détournements de fonds publics", est soupçonnée d'être le pivot d'un système qui visait en fait à financer des réseaux de soutien à ses activités politiques.

Selon nos informations, au cours de son audition, Michel Vauzelle s'est défaussé de toute responsabilité, en dépit du fait que les subventions étaient attribuées aux associations sous sa seule signature. "Il y a un pouvoir présidentiel, il y a mon autorité pour faire respecter les grandes orientations politiques sur lesquelles j'ai été élu, et je revendique cette responsabilité, a-t-il déclaré. En revanche, pour les différentes politiques (...) je fais confiance aux vice-présidents pour appliquer cette politique comme je fais confiance aux services de la région pour permettre aux élus de remplir leur mission. Donc Mme Andrieux, comme tous les vice-présidents, avait une délégation de mon pouvoir total, donnée en toute confiance."

"Lettre M. Vauzelle"

Certaines dépositions évoquent par ailleurs un incident durant une campagne électorale, qui aurait conduit le directeur de cabinet de M. Vauzelle, Franck Dumontel, à demander des explications à la députée, à propos du soutien politique que lui apportaient certaines des associations suspectes. Le président de la région a affirmé, là encore, tout ignorer de cet épisode. "Si on m'avait informé de tels comportements de Mme Andrieux pour sa réélection, j'aurais immédiatement réagi", a-t-il affirmé.
Un document publié cette semaine dans Le Point met en doute cette déclaration. Sur un tableau des demandes de subventions daté de 2008 et annoté de la main de Mme Andrieux, une inscription indique "Lettre M. Vauzelle" pour justifier l'attribution d'une subvention à une association établie dans la circonscription de la députée, alors que celle-ci faisait l'objet d'une enquête interne. Curieusement, aucune question n'a été posée à M. Vauzelle sur ce document. Dans sa déposition, ce dernier affirme d'ailleurs n'avoir même pas été informé du début de l'enquête policière sur les associations en question, en 2007, et n'avoir finalement découvert les faits visés par le juge qu'au printemps 2009, après que la région se fut constituée partie civile. "Personne ne m'avait parlé de ce qui se passait dans les services", a-t-il certifié.

“Les associations, c’est devenu politique. À leur tête, il y a des petits caïds, confie Samia (*). Ce sont des chefs de bande, parfois d’anciens dealers, qui reçoivent énormément d’argent et qui font ensuite pression sur les gens. Pendant les élections, ils sont dans les bureaux de vote. Si vous avez pris plusieurs bulletins, ils vont jusqu’à vérifier celui que vous avez jeté dans la poubelle de l’isoloir. Ils sont au moins deux ou trois dans chaque bureau. Les gens, ils n’ont plus le choix après ça.”

D’autres, comme Samir, parlent de faits tout aussi effarants. Comme ces prêches dans des mosquées, le vendredi : “La plupart des mosquées ont le statut d’associations et reçoivent de l’argent des institutions. Eh bien, dans certains prêches, au moment des élections, des imams n’hésitent pas à terminer en évoquant tel ou tel élu. C’est incroyable.”

Enfin, il y a les sommes d’argent parfois astronomiques, qui seraient versées, grâce à des systèmes connus de tous. Saïd a été sollicité par l’une de ses connaissances. Mais il a refusé : “J’avais une association et j’attendais qu’on me subventionne. Quelqu’un m’a dit : ’Pourquoi tu ne fais pas une fausse facture comme tout le monde ?’ Je n’avais aucune envie de tomber là-dedans. Sauf que je n’ai rien eu. Pendant ce temps-là, j’entendais d’autres parler de dizaines de milliers d’euros distribués. On les connaît ceux qui profitent de tout ça, on a grandi avec eux. Il y en a même un qui avait un bar. Il a transformé les statuts, il est devenu associatif. Grâce à cela, il a reçu assez d’argent pour le rénover entièrement.”
http://www.observatoiredessubventions.com/2009/marseille-des-subventions-aux-associations-pour-acheter-la-paix-sociale/

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