mardi 23 décembre 2008

0001 bis Le juge soupçonne le barreau de Paris d'abus de confiance

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Une information judiciaire pour abus de confiance et recel d’abus de confiance, menée contre X par une juge d’instruction du parquet de Paris et visant rien de moins que l’Ordre des Avocats de Paris…
Les extravagances des représentants d'avocats parisiens, passées religieusement et dans la plus grande discrétion dans les grands organes de presse.La compassion est réservée à des notables qui dépensent, sans compter, aux frais du barreau, en boite de nuit avec steap-teaseuses, massages réparateurs et champagne à volonté.
La "conférence du stage" du barreau de Paris est une pépinière de 12 jeunes membres du barreau parisien, choisie après un concours d’éloquence, chaque année. Sans identité juridique propre, cette "conférence du stage" a toutefois la lourde mission de « représenter le jeune barreau parisien tant en France qu’à l’étranger », et de contribuer autant que possible contribuer à l’ouverture et au renom du Barreau de Paris, par sa présence lors de rencontres nationales et internationales.
Certaines manifestations sont organisées en grande pompe à Paris, donc à grands frais.Ainsi, chaque année, une enveloppe de 150.000 euros est généreusement attribuée à cette noble mission et ses 12 secrétaires par l’ordre des avocats de Paris, sur le budget propre du barreau. Cette enveloppe est tout simplement issue des cotisations de tous les adhérents… qui voyaient peut-être leur argent utilisé à des fins plus intellectuelles.

La promotion 2005, est visée par l’enquête de la juge Dutartre.Ibiza, New York, Buenos Aires puis Bariloche, en Patagonie, permirent des séances de travail particulièrement studieuses.
Dans la très retirée cité d’Ibiza, repère de jet-setteurs invétérés, les jeunes ténors ont dû supporter la culture locale en juillet 2005. Langouste au restaurant, multiples frais de bar, facture de boîte de nuit, le Pacha Club, à hauteur de 2000 euros en une soirée.
On peut imaginer le stress ........ et les indispensables séances de massage à l’ordre des avocats, exténué.

Me Alexandre Duval Stalla, qui faisait, à l'époque, office de trésorier, s'est investi tout particulièrement, avec courage et détermination, pour mener à bien, sa mission.
La même année, à Miami, pour la rentrée du barreau américain, quelques 1000 dollars de room-services suffirent à démontrer une bonne représentation du barreau parisien par ses jeunes éléments, agrémentés de notes de boîtes de nuits ou de « ward beach », .......... littéralement gardien de plage !L'honneur est sauf, et c'est, évidemment le principal.

Le 21 novembre, une petite fête, à l’Opéra .... comique, entre anciens secrétaires de la conférence du stage, jeunes ténors des barreaux européens, est offerte gracieusement.
Près de 300 invités pour 150 bouteilles de champagne, 156 bouteilles de vin, 300 mignonnettes d’Armagnac et une facture toute aussi "mignonne de 50 667 euros…

Au soir 18 avril 2005, à la suite d'une journée particulièrement exténuante, en séance avec les secrétaires de la conférence de Bruxelles, la conférence a opté, sans hésiter, pour le String Fellows et ses « 30 à 40 stripteaseuses ».Il est des moments où il faut savoir faire des sacrifices, pour le repos du corps et de l'esprit, en tout bien tout honneur, celà s'entend.La juge Dutartre est également "tombée", entre autres, sur deux paiements par Carte Bleue, au bénéfice ........ du Palais de la Méditerranée, un casino niçois, pas spécialement prévu pour les sénces de travail. Mais encore sur un étrange et mystérieux retrait de ....... 10 000 euros en espèces, effectué le 27 octobre 2005.

Il est évident que notre juge a du pain sur la planche !!!!!!!!!!!!!!!!!



L’hiver touchait à sa fin, la journée chargée d’une séance avec les secrétaires de la conférence de Bruxelles, en présence de Jacques Séguéla, a dû être harassante. Pour se remettre et tisser des liens, rien de tel qu’une soirée chaleureuse. Une chance, Paris compte pléthore d’endroits douillets où se reposer d’une ardue journée de labeur. Fins connaisseurs, la conférence opte pour le String Fellows et ses « 30 à 40 stripteaseuses ».
Le repos de l’âme pour seulement deux dépenses de 525 et 1270 euros. Pas cher payé.

Le barreau de Paris se met à nu au StringfellowsStrip-tease, massages, gardien de plage, boîtes de nuit… Les notes de frais de la conférence de stage du barreau de Paris sont passées au peigne fin par un juge, qui soupçonne un abus de confiance.

L’affaire n’a pas émoustillé les confrères.
Seule une dépêche de l’Associated Press, l’agence américaine, en a fait écho, le 29 février 2008, dépêche reprise en chœur et dans la discrétion par le fil d’infos du Figaro.fr ou du Nouvelobs.com.

Pourtant la nouvelle a de beaux atours. Une information judiciaire pour abus de confiance et recel d’abus de confiance, menée contre X par une juge d’instruction du parquet de Paris et visant rien de moins que l’ordre des avocats de Paris…

Sans doute en vue d’éviter un tel désagrément, le bâtonnier a cru bon de transmettre de bonne grâce nombre des relevés bancaires de l’ordre, daté de 2005. Une jolie gaffe.

D’étrange lignes comptables apparaissent.
Par exemple deux paiements avec la carte bleue de l’ordre au Palais de la Méditerranée, un casino niçois. Ou encore cet étrange retrait de 10 000 euros en espèce, effectué le 27 octobre 2005. Sous la robe du barreau, les gogos ne sont pas que danseuses…
Ces petits désordres devraient animer le si feutré monde des avocats, quand se profilent pour le 9 décembre les élections à l’ordre des avocats de Paris et au conseil national des barreaux. Pourquoi ne pas organiser un vote au Stringfellows ?

1 commentaire:

  1. Comité de Salut Public Cour d'appel 3523 décembre 2008 à 13:17

    5566

    Incroyable cette affaire au sein de l'ordre des Avocat de Paris.

    Alors il se passe que l'argent coule à flot pour certains coquins et rien pour les autres.

    On est très loin de la déontologie.

    Le Causal a bien fait de porter plainte et surtout le Vincent DELMAS.

    Il faut que la justice passe et condamne ces magouilleurs.

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