Nous publions ce communiqué qu'a écrit Mr Christophe JACQUES.
"
Je suis en grève de la faim depuis le mardi 8 septembre 09 car cela fait plus de deux ans que je subis des harcèlements de la part de mes collègues de la caserne ainsi que de la direction.
Suite à plusieurs rapports que j'ai établi pour dénoncer de très gros dysfonctionnements au sein de mon centre, on me fait vivre l'enfer.
Tout le monde veut faire étouffer cette affaire qui dérange tout le monde: surtout les politiques locaux qui ne veulent pas s'entâcher avec cela...
Le problème est que la sécurité des biens et des personnes n'est pas accompli et la vie des personnes est mise en danger.
Ce que j'ai dénoncé, c'est mes collègues qui ont détourné l'argent de l'amicale pour acheter des litres d'alcool pour la caserne.
Ils partaient en intervention souvent ivres.
Lors de la prise de garde une fois par semaine, ils ne vérifient pas le matériel et cochent "Ok" sur le papier " d'inventaire".
Par derrière je trouvais une pièce importante HS sur la Bouteille d'air (ARI) .
Cette pièce s'appelle Homme mort.
Si on tombe à terre, le boîtier se met à hurler ou si on est en danger, on le déclenche manuellement.
Vous comprendrez l'importance de cela: la pile dans le boîtier avait coulé, preuve du non contrôle.
Une autre fois s'était le camion incendie (FPTL) dans lequel il manquait l'eau: en cas de déclenchement incendie cela aurait était très ennuyeux...
Une autre fois, je vérifie le sac oxygénothérapie et je m'aperçois qu'il manquait un bavu (pour expliquer = ballon qu'on place sur le visage pour envoyer principalement de l'oxygène) pédiatrique dans le sac.
Ils avaient marqué "ok" sur la feuille d'inventaire.
En cas de besoin sur intervention, vous imaginez le problème.
Une autre fois, j'ai fait contrôler le sac d'intervention par le Colonel Médecin Chef adjoint et il a trouvé un tube de Biseptine souillé de sang.
C'est d'ailleurs lui qui avait trouvé le FPTL sans eau.
Sur une intervention, l'un de mes collègues était tellement ivre,qu' il a mis le masque oxygène à l'envers sur une femme âgée lors d'une intervention dans une maison de retraite…
IL ne comprenait même pas quand je lui faisais comprendre de le retourner.
De même, il est arrivé ivre sur une intervention, où un gendarme ayant remarqué son ébriété lui a dit que s'il le revoyait dans cet état là, la prochaine fois, il l'arrêterait pour conduite en état d'ivresse.
Le plus grave dans toute cette affaire c'est la mort d'un motard….
Il y a eu un grave accident de moto où le conducteur est décédé.
A ce moment là, je me trouvais en formation incendie dans le centre de secours de ma compagnie.
On avait entendu l'accident sur la radio du camion dans lesquels on faisait des manœuvres.
De retour à ma caserne, je vis mes collègues raconté l'intervention.
L'un d'eux était en train d'expliquer qu'à chaque fois qu'il enfonçait le sternum de la victime lors du massage cela faisait crack crack.
Il paraissait très fier de lui et il rigolait.
Il nous expliqua qu'après, le ventre s'est mis à gonfler et le motard est décédé.
Il nous faisait signe qu'il était ivre…
On imagine les dégâts : côtes cassées perforant les poumons =hémorragie interne (ventre qui gonfle).
Ce collègue là était avec moi dans une intervention et à notre arrivée sur place, une femme agée était en arrêt cardio ventilatoire.
On commença un " massage cardiaque ".
Je demandai à mon collègue de pratiquer le massage pendant que moi je me mette au Bavu.
Celui ci me fît signe comme quoi il était " ivre ".
En fait, étant moniteur des premiers secours et titulaire du PAE1 (Certificat de compétence comme formateur en PSE 1 et PSE 2), Je voulais le voir masser…
Le Chef de centre se trouvait avec nous, mais on me laissa masser tout seul pendant plus de 45 mn : quand on sait qu'au bout de 5 mns on devient inefficace…
Cela démontre un " je m'en foutisme" de tout et en particulier contre moi.
Sur une intervention où un homme s'était pendu, j'étais avec mon Chef de centre. L'homme était au sol car un membre de sa famille l'avait détaché.
Il était adossé à un tonneau.
J'ai dut demander à mon chef de centre de m'aider à le mettre à terre.
Quand j'ai constaté qu'il était en arrêt cardio ventilatoire, j'ai voulu installer le DSA.
Mon chef de centre m'y a interdit à plusieurs reprises.
AU bout de deux interdictions, je lui ai dit contre ordre et trop tard car j'avais ouvert le sachet d'électrodes.
De retour à la caserne, gêné, il m'a dit qu'il ne voulait pas que je mette le DSA car il voulait laisser cette tache à l'équipe de Tinténiac qui arrivait avec le VSAB.
Il ne savait soit disant pas faire le transfert de données.
Ce qui est faux car je lui avais appris lors du décès de la femme âgée.
Plus tard devant des gradés, il déclara qu'il n'avait pas voulu que je le mette, car l'homme était décédé.
Mais la loi nous interdit de déclarer le décès d'une personne car seul un médecin peut le faire.
Le Capitaine de compagnie m'avait d'ailleurs convoqué suite aux nombreux courriers que j'avais envoyés.
Il a eu des propos très durs avec moi et il m'a fait aussi du chantage…
Il m'a dit que si je continuai à écrire des courriers il ne me continuerait pas mon contrat car la première année on est " en période d'essai ".
Il m'a aussi dit " qu'en temps de guerre on sait maintenant dans quel camps j'aurai été ".
Ce sont là des propos très durs que je n'arrive pas à oublier…
Suite à toutes les interventions que j'ai pu faire avec mon avocate, une enquête interne a été ouverte.
Le Colonel qui l'a faite était bien sûr un proche des gens mis en cause.
D'entrée il a eu un parti pris et ses foudres sont tombées sur moi.
Lors d'un entretient avec tout les responsables, j'étais devant des jurés et " l'inspecteur " tenait le rôle de l'avocat général…
D'ailleurs le Médecin Chef adjoint qui me soutient depuis le départ s'est levé d'un coup et à dit qu'il quittait cette réunion car il avait l'impression d'être devant un tribunal et qu'on me jugeais.
Pour se venger de toutes mes interventions, mon commandant de compagnie ainsi que le chef du groupement Nord Ouest le lieutenant colonel Alain MESNILS ont mis une interdiction pour moi d'intégrer le CODIS.
Le lieutenant Colonel MESNILS m'a dit au téléphone, que je n'aurais jamais dût dénoncer tout cela.
Ma candidature au Codis avait été retenue car je devais passer les examens TRS1 et TRS2.
Deux jours avant que je devais y aller, quand j'ai téléphoné pour avoir des renseignements sur les repas, on m'a annoncé que je ne devais pas y aller.
Pour se venger aussi, on me déconnecte mon bip de l'ordinateur et on m'a enlevé aussi mon habilitation de conducteur ….
Quand je passais dans la rue avec ma famille, on me ricané, on raconte des pires choses de nous.
J'ai en garde depuis un peu plus de un an mes deux enfants dont l'un est âgé de 17 ans et demi et l'autre de 14 ans.
Celui de 14 ans est handicapé à 50 pour cent.
Il a de très gros problèmes psychiatriques.
Une fois j'ai dû appeler mes collègues pompiers car il était en crise.
Tout cela s'est su.
Mes enfants quand ils sortent dehors s'amuser, on leur parle de moi en me salissant.
Les gens nous regardent comme des pestiférés car on nous fait de la belle publicité.
On n'arrive plus à vivre décemment.
Même l'amicale des sapeurs-pompiers s'est vengée de moi, en m'envoyant une lettre pour me réclamer le survêtement que l'amicale nous avait donné.
Le chef de centre PINAULT Patrice ainsi que son adjointe RIOU Emmanuelle m'ont dit par téléphone que tout le monde en avait marre de moi.
Qu'ils me mettraient des bâtons dans les roues et qu'ils allaient s'occuper de moi.
Quelques temps après comme par hasard et lors d'une manœuvre (entraînement sportif) le 3 août 08, un sapeur-pompier me fit un gros tacle et je tombais à terre avec une douleur atroce à ma cheville droite.
Personne n'est venu m'apporter assistance.
Au contraire quand je me suis relevé, on m'envoya le ballon et on me demanda de taper dedans ce que je fis.
A la frappe de celui-ci, une douleur atroce ce fit sentir au dessus du pied et je me retrouvais à terre à nouveau.
Personne ne venant à moi.
On me demanda de continuer à jouer.
Je pleurais de douleur et je leur dit que j'avais très mal.
Vers 10h lors du retour à la caserne, l'adjointe de centre me demanda pourquoi je n'étais pas en tenue pour aller à la manœuvre incendie.
Je lui rappela ma douleur à la cheville.
Celle-ci me donna l'ordre de nettoyer la caserne à la place.
Encore là, personne ne m'apporta assistance.
Dès mon accident, ils auraient dût m'apporter secours et appeler un VSAB pour me transporter à l'hôpital.
A midi ils remplirent la déclaration d'accident.
Au départ ils ne voulaient pas.
Ils marquèrent dessus que j'avais glissé…
Je ne voulais pas la signer.
Le chef de centre et son adjointe me dirent que si je ne la signais pas, je serrais obligé de payer mes soins si j'en avais.
Mon amie me transporta à l'hôpital en début d'après midi.
Le médecin des urgences me fît un arrêt de travail.
Lors de mon accident, j'étais ambulancier en contrat saisonnier de deux mois.
Dès que mon accident se termine, je serais directement au chômage.
Je refis une vraie déclaration à la sécu.
Depuis tout cela, je subis des attaques de tous les côtés.
Actuellement le SDIS 35 fait des pressions pour que je reprenne le travail rapidement en me consolidant l'accident.
Le 25 juin 09, je suis passé devant le médecin conseil de la sécurité sociale qui a validé mes arrêts de travail et qui m'a dit qu'effectivement j'en aurais sûrement pour un an ou un an et demi avec mes douleurs.
Aujourd'hui je vis une véritable persécution de la part du SDIS35.
On me convoque sans arrêt pour des expertises.
Le 14/01/09 l'assurance du SDIS 35 le cabinet Frand et associés me fait passer une expertise devant le Dr BONFILS.
Le 6 juin 09 je repasse une expertise devant le même Dr et toujours sur la demande du cabinet Frand et associés.
Le mercredi 15 juillet 09, le Dr des pompiers me convoqua sur ma demande pour vérifier ma cheville et il constata effectivement une déviance de celle-ci ainsi que mon pied qui s'était aplati.
Il fît d'ailleurs plusieurs clichés.
Je suis tombé par hasard sur Madame AUBREE qui est une des responsables des groupements et le Lieutenant Colonel MESNILS.
CelLe 21 Aout 09 je reçois un courrier me convoquant pour une expertise médicale le lendemain 22 août 09 toujours devant le Dr BONFILS à la demande du cabinet FRAND et associés.
Je téléphone à la secrétaire du Dr BONFILS qui me déclara qu'ils avaient la pression des assurances qui les avaient en leur disant que le dossier était compliqué et épineux.
Qu'il fallait faire vite….
Le 26 Août 09, le médecin chef du Sdis 35 me convoquai avec un infirmier pour vérifier ma cheville.
Le 08 septembre 09, à nouveau convocation devant le Dr BONFILS à la demande du cabinet FRAND et associés.
Ce jour la, le Dr BONFILS me consolida au 24 juillet 09.
Il dicta pour son compte rendu que je n'avais pas de douleurs à la palpation : Il ne m'a pas palpé.
Je lui ai fait remarquer que j'avais une déviance du pied et le pied plat.
Il n'en a pas tenu compte.
Quelques temps au paravent, je me suis rendu à la Direction du SDIS 35 pour amener la prolongation de mon arrêt de travail.
La directrice m'a demandé de mes nouvelles.
Je lui ai indiqué ce que le Médecin Conseil m'avait dit.
Elle s'est mise en colère me disant qu'il ne fallait pas que je tire sur la corde.
Que ma cheville commencait à coûter cher.
Que je n'étais qu'un simple sapeur-pompier volontaire et non un professionnel.
Que je touchais 1500 euros à ne rien faire chez moi.
Que je touchais plus que si j'étais au travail.
Que le Médecin de la caisse primaire maladie n'était qu'un simple généraliste et l'expert valait beaucoup plus.
Elle m'a dit que de toute façon, mon arrêt était un enjeu financier pour les assurances.
Une fois de plus, je me suis fais rabaisser et on continu à s'acharner sur moi.
A cause de tout ce que j'endure, j'ai été obligé de contacter la cellule psychologique du SDIS35.
Ils me suivent depuis plusieurs mois.
Vendredi 11 septembre 09, le responsable des SPV m'appela au téléphone pour me convoquer à nouveau devant le Dr BONFILS pour une nouvelle expertise médicale mardi 15 septembre 09 à la demande cette fois ci du comité de réforme du SDIS 35.
Mon avocate me dit que le Dr BONFILS ne pouvait pas être juge et parti et que c'était du harcèlement.
D'ailleurs le médecin des pompiers me dit que cela en était.
On me re convoque le 15 septembre 09 devant un autre expert le Dr LECERF à Rennes.
Le rendez-vous fût annulé.
De nouveau le 28 septembre 09, on me reconvoqua devant un autre expert cette fois ci à St Malo.
Entre temps j'ai appris que mon dossier passerait en commission de réforme auprès de la Cdg35.
Le responsable des sapeurs-pompiers volontaire me dit que je ne pouvais pas aller à cette réunion.
Je téléphonai directement et là on me dit que je pouvais y aller.
On me donna le nom des personnes qui siégeraient ce jour.
Comme bizarrement sur 5 personnes, 3 étaient des personnes directement concernés par cette affaire : l'ancien directeur départemental qui a fait la sourde oreille pendant un an et demi sur mes problèmes, le Médecin Chef qui fait tout pour me faire consolider (il se permet même de faire des pressions sur mon médecin de famille pour qui me consolide) et le Chef de centre d'une caserne où on veut m'envoyer.
Celui-ci est sous le commandement du Lieutenant-Colonel de Compagnie.
Le vendredi avant la dernière expertise prévue, je leur ai dit que vu la tournure de l'affaire je ne me rendrais pas à celle-ci.
Je leur re-confirmais le jour même, mais ils m'ont quand même envoyé un VSL chez moi.
Il est reparti à vide…
On peut se demander si on rêve, mais non tout cela est bien une réalité macabre…
Face à ce mur, j'ai téléphoné à la Présidence de la République qui m'ont demandé d'écrire à monsieur Le Président de la République et d'envoyer tout les documents.
Ce que j'ai fait en date du 15 septembre 09.
Le 29 septembre 09, je recevais une réponse du Chef de Cabinet de monsieur Le président de La République où on m'indiquait qu'il avait signalé mon problème au Ministère de l'intérieur.
Aujourd'hui je suis toujours dans la même situation.
L'assurance du SDIS35 veut mettre fin prochainement à mon indemnisation et le SDIS35 ne veut pas prendre le relais sur cela.
Le Directeur Départemental m'a envoyé voir l'assistante sociale du SDIS35 qui m'indiquait que je pouvais faire la demande du RSA.
A ce jour le SDIS35 me doit une grosse somme d'argent concernant plusieurs déplacements liés mon accident de travail.
De son côté, l'assurance du SDIS35 refuse depuis le mois de juillet 09 de me rembourser aussi d'autres frais identiques.
Aujourd'hui, à part ma famille qui est très importante pour moi, je suis seul chez moi en grève de la faim.
C'est une situation très très dure, compte tenu que j'appartiens à un corps que je respecte au plus profond de moi.
Je suis extrêmement fier d'appartenir au corps des sapeurs-pompiers qui est actuellement terni par tous ses problèmes.
Mon cas n'est pas isolé car un collègue à moi a vécu les mêmes choses : alcool, harcèlements, détournement de fonds.
Il est dans une caserne pas loin de la mienne.
Il a d'ailleurs déposé plainte auprès de la gendarmerie de son domicile.
Il a failli s'immoler par le feu lors du congrès des sapeurs-pompiers en octobre 08 qui a eu lieu à Rennes.
Il avait face à lui la même lignée d'interlocuteurs que moi (même chef de groupement, même personnes au SDIS35…).
Pour ma part, j'ai averti Mr Jean-Louis TOURENNE qui est le Président du conseil général ainsi que le Président du SDIS35, de la situation.
Celui-ci a pris des engagements écrits.
Mais hélas on continu les harcèlements contre moi.
Aujourd'hui le SDIS 35 va très très mal.
En tout cas s'est l'analyse qu'en a faite le nouveau Colonel Département Pierre PATET.
Selon ses propos : il n'a jamais entendu autant de souffrance de la part de certaines personnes appartenant aux casernes qu'il a visité.
Je ne vous ai pas écrit la totalité de tous les problèmes, mais vous en savez pas mal maintenant.
Aujourd'hui face aux institutions, devons-nous nous taire en se laissant écraser ou simplement devons-nous faire respecter nos droits.
Chaque personne sur cette terre à des droits mais aussi des DEVOIRS…
Je viens d'apprendre que la commission de réforme vient de me consolider au 8 octobre 09.
Elle ne pouvait pas le faire, car elle devait ajourner mon dossier car je n'étais pas passé devant l'expert médical.
Trois membres sur cinq qui siégeaient à la commission était en lien direct avec le dossier.
A ce jour, je suis sous dérivé de morphine et le responsable du centre anti-douleur de Rennes a bien constaté que ma cheville était tordu.
On s'acharne sur moi.
J'ai rendez-vous mercredi 23 octobre 09 avec Mr Tourenne a 8h30 au Conseil Général de Rennes.
Affaire à suivre...
Une partie des pièces du dossier sont visibles sur mon site: http://www.scandalesinfo.com
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Je suis en grève de la faim depuis le mardi 8 septembre 09 car cela fait plus de deux ans que je subis des harcèlements de la part de mes collègues de la caserne ainsi que de la direction.
Suite à plusieurs rapports que j'ai établi pour dénoncer de très gros dysfonctionnements au sein de mon centre, on me fait vivre l'enfer.
Tout le monde veut faire étouffer cette affaire qui dérange tout le monde: surtout les politiques locaux qui ne veulent pas s'entâcher avec cela...
Le problème est que la sécurité des biens et des personnes n'est pas accompli et la vie des personnes est mise en danger.
Ce que j'ai dénoncé, c'est mes collègues qui ont détourné l'argent de l'amicale pour acheter des litres d'alcool pour la caserne.
Ils partaient en intervention souvent ivres.
Lors de la prise de garde une fois par semaine, ils ne vérifient pas le matériel et cochent "Ok" sur le papier " d'inventaire".
Par derrière je trouvais une pièce importante HS sur la Bouteille d'air (ARI) .
Cette pièce s'appelle Homme mort.
Si on tombe à terre, le boîtier se met à hurler ou si on est en danger, on le déclenche manuellement.
Vous comprendrez l'importance de cela: la pile dans le boîtier avait coulé, preuve du non contrôle.
Une autre fois s'était le camion incendie (FPTL) dans lequel il manquait l'eau: en cas de déclenchement incendie cela aurait était très ennuyeux...
Une autre fois, je vérifie le sac oxygénothérapie et je m'aperçois qu'il manquait un bavu (pour expliquer = ballon qu'on place sur le visage pour envoyer principalement de l'oxygène) pédiatrique dans le sac.
Ils avaient marqué "ok" sur la feuille d'inventaire.
En cas de besoin sur intervention, vous imaginez le problème.
Une autre fois, j'ai fait contrôler le sac d'intervention par le Colonel Médecin Chef adjoint et il a trouvé un tube de Biseptine souillé de sang.
C'est d'ailleurs lui qui avait trouvé le FPTL sans eau.
Sur une intervention, l'un de mes collègues était tellement ivre,qu' il a mis le masque oxygène à l'envers sur une femme âgée lors d'une intervention dans une maison de retraite…
IL ne comprenait même pas quand je lui faisais comprendre de le retourner.
De même, il est arrivé ivre sur une intervention, où un gendarme ayant remarqué son ébriété lui a dit que s'il le revoyait dans cet état là, la prochaine fois, il l'arrêterait pour conduite en état d'ivresse.
Le plus grave dans toute cette affaire c'est la mort d'un motard….
Il y a eu un grave accident de moto où le conducteur est décédé.
A ce moment là, je me trouvais en formation incendie dans le centre de secours de ma compagnie.
On avait entendu l'accident sur la radio du camion dans lesquels on faisait des manœuvres.
De retour à ma caserne, je vis mes collègues raconté l'intervention.
L'un d'eux était en train d'expliquer qu'à chaque fois qu'il enfonçait le sternum de la victime lors du massage cela faisait crack crack.
Il paraissait très fier de lui et il rigolait.
Il nous expliqua qu'après, le ventre s'est mis à gonfler et le motard est décédé.
Il nous faisait signe qu'il était ivre…
On imagine les dégâts : côtes cassées perforant les poumons =hémorragie interne (ventre qui gonfle).
Ce collègue là était avec moi dans une intervention et à notre arrivée sur place, une femme agée était en arrêt cardio ventilatoire.
On commença un " massage cardiaque ".
Je demandai à mon collègue de pratiquer le massage pendant que moi je me mette au Bavu.
Celui ci me fît signe comme quoi il était " ivre ".
En fait, étant moniteur des premiers secours et titulaire du PAE1 (Certificat de compétence comme formateur en PSE 1 et PSE 2), Je voulais le voir masser…
Le Chef de centre se trouvait avec nous, mais on me laissa masser tout seul pendant plus de 45 mn : quand on sait qu'au bout de 5 mns on devient inefficace…
Cela démontre un " je m'en foutisme" de tout et en particulier contre moi.
Sur une intervention où un homme s'était pendu, j'étais avec mon Chef de centre. L'homme était au sol car un membre de sa famille l'avait détaché.
Il était adossé à un tonneau.
J'ai dut demander à mon chef de centre de m'aider à le mettre à terre.
Quand j'ai constaté qu'il était en arrêt cardio ventilatoire, j'ai voulu installer le DSA.
Mon chef de centre m'y a interdit à plusieurs reprises.
AU bout de deux interdictions, je lui ai dit contre ordre et trop tard car j'avais ouvert le sachet d'électrodes.
De retour à la caserne, gêné, il m'a dit qu'il ne voulait pas que je mette le DSA car il voulait laisser cette tache à l'équipe de Tinténiac qui arrivait avec le VSAB.
Il ne savait soit disant pas faire le transfert de données.
Ce qui est faux car je lui avais appris lors du décès de la femme âgée.
Plus tard devant des gradés, il déclara qu'il n'avait pas voulu que je le mette, car l'homme était décédé.
Mais la loi nous interdit de déclarer le décès d'une personne car seul un médecin peut le faire.
Le Capitaine de compagnie m'avait d'ailleurs convoqué suite aux nombreux courriers que j'avais envoyés.
Il a eu des propos très durs avec moi et il m'a fait aussi du chantage…
Il m'a dit que si je continuai à écrire des courriers il ne me continuerait pas mon contrat car la première année on est " en période d'essai ".
Il m'a aussi dit " qu'en temps de guerre on sait maintenant dans quel camps j'aurai été ".
Ce sont là des propos très durs que je n'arrive pas à oublier…
Suite à toutes les interventions que j'ai pu faire avec mon avocate, une enquête interne a été ouverte.
Le Colonel qui l'a faite était bien sûr un proche des gens mis en cause.
D'entrée il a eu un parti pris et ses foudres sont tombées sur moi.
Lors d'un entretient avec tout les responsables, j'étais devant des jurés et " l'inspecteur " tenait le rôle de l'avocat général…
D'ailleurs le Médecin Chef adjoint qui me soutient depuis le départ s'est levé d'un coup et à dit qu'il quittait cette réunion car il avait l'impression d'être devant un tribunal et qu'on me jugeais.
Pour se venger de toutes mes interventions, mon commandant de compagnie ainsi que le chef du groupement Nord Ouest le lieutenant colonel Alain MESNILS ont mis une interdiction pour moi d'intégrer le CODIS.
Le lieutenant Colonel MESNILS m'a dit au téléphone, que je n'aurais jamais dût dénoncer tout cela.
Ma candidature au Codis avait été retenue car je devais passer les examens TRS1 et TRS2.
Deux jours avant que je devais y aller, quand j'ai téléphoné pour avoir des renseignements sur les repas, on m'a annoncé que je ne devais pas y aller.
Pour se venger aussi, on me déconnecte mon bip de l'ordinateur et on m'a enlevé aussi mon habilitation de conducteur ….
Quand je passais dans la rue avec ma famille, on me ricané, on raconte des pires choses de nous.
J'ai en garde depuis un peu plus de un an mes deux enfants dont l'un est âgé de 17 ans et demi et l'autre de 14 ans.
Celui de 14 ans est handicapé à 50 pour cent.
Il a de très gros problèmes psychiatriques.
Une fois j'ai dû appeler mes collègues pompiers car il était en crise.
Tout cela s'est su.
Mes enfants quand ils sortent dehors s'amuser, on leur parle de moi en me salissant.
Les gens nous regardent comme des pestiférés car on nous fait de la belle publicité.
On n'arrive plus à vivre décemment.
Même l'amicale des sapeurs-pompiers s'est vengée de moi, en m'envoyant une lettre pour me réclamer le survêtement que l'amicale nous avait donné.
Le chef de centre PINAULT Patrice ainsi que son adjointe RIOU Emmanuelle m'ont dit par téléphone que tout le monde en avait marre de moi.
Qu'ils me mettraient des bâtons dans les roues et qu'ils allaient s'occuper de moi.
Quelques temps après comme par hasard et lors d'une manœuvre (entraînement sportif) le 3 août 08, un sapeur-pompier me fit un gros tacle et je tombais à terre avec une douleur atroce à ma cheville droite.
Personne n'est venu m'apporter assistance.
Au contraire quand je me suis relevé, on m'envoya le ballon et on me demanda de taper dedans ce que je fis.
A la frappe de celui-ci, une douleur atroce ce fit sentir au dessus du pied et je me retrouvais à terre à nouveau.
Personne ne venant à moi.
On me demanda de continuer à jouer.
Je pleurais de douleur et je leur dit que j'avais très mal.
Vers 10h lors du retour à la caserne, l'adjointe de centre me demanda pourquoi je n'étais pas en tenue pour aller à la manœuvre incendie.
Je lui rappela ma douleur à la cheville.
Celle-ci me donna l'ordre de nettoyer la caserne à la place.
Encore là, personne ne m'apporta assistance.
Dès mon accident, ils auraient dût m'apporter secours et appeler un VSAB pour me transporter à l'hôpital.
A midi ils remplirent la déclaration d'accident.
Au départ ils ne voulaient pas.
Ils marquèrent dessus que j'avais glissé…
Je ne voulais pas la signer.
Le chef de centre et son adjointe me dirent que si je ne la signais pas, je serrais obligé de payer mes soins si j'en avais.
Mon amie me transporta à l'hôpital en début d'après midi.
Le médecin des urgences me fît un arrêt de travail.
Lors de mon accident, j'étais ambulancier en contrat saisonnier de deux mois.
Dès que mon accident se termine, je serais directement au chômage.
Je refis une vraie déclaration à la sécu.
Depuis tout cela, je subis des attaques de tous les côtés.
Actuellement le SDIS 35 fait des pressions pour que je reprenne le travail rapidement en me consolidant l'accident.
Le 25 juin 09, je suis passé devant le médecin conseil de la sécurité sociale qui a validé mes arrêts de travail et qui m'a dit qu'effectivement j'en aurais sûrement pour un an ou un an et demi avec mes douleurs.
Aujourd'hui je vis une véritable persécution de la part du SDIS35.
On me convoque sans arrêt pour des expertises.
Le 14/01/09 l'assurance du SDIS 35 le cabinet Frand et associés me fait passer une expertise devant le Dr BONFILS.
Le 6 juin 09 je repasse une expertise devant le même Dr et toujours sur la demande du cabinet Frand et associés.
Le mercredi 15 juillet 09, le Dr des pompiers me convoqua sur ma demande pour vérifier ma cheville et il constata effectivement une déviance de celle-ci ainsi que mon pied qui s'était aplati.
Il fît d'ailleurs plusieurs clichés.
Je suis tombé par hasard sur Madame AUBREE qui est une des responsables des groupements et le Lieutenant Colonel MESNILS.
CelLe 21 Aout 09 je reçois un courrier me convoquant pour une expertise médicale le lendemain 22 août 09 toujours devant le Dr BONFILS à la demande du cabinet FRAND et associés.
Je téléphone à la secrétaire du Dr BONFILS qui me déclara qu'ils avaient la pression des assurances qui les avaient en leur disant que le dossier était compliqué et épineux.
Qu'il fallait faire vite….
Le 26 Août 09, le médecin chef du Sdis 35 me convoquai avec un infirmier pour vérifier ma cheville.
Le 08 septembre 09, à nouveau convocation devant le Dr BONFILS à la demande du cabinet FRAND et associés.
Ce jour la, le Dr BONFILS me consolida au 24 juillet 09.
Il dicta pour son compte rendu que je n'avais pas de douleurs à la palpation : Il ne m'a pas palpé.
Je lui ai fait remarquer que j'avais une déviance du pied et le pied plat.
Il n'en a pas tenu compte.
Quelques temps au paravent, je me suis rendu à la Direction du SDIS 35 pour amener la prolongation de mon arrêt de travail.
La directrice m'a demandé de mes nouvelles.
Je lui ai indiqué ce que le Médecin Conseil m'avait dit.
Elle s'est mise en colère me disant qu'il ne fallait pas que je tire sur la corde.
Que ma cheville commencait à coûter cher.
Que je n'étais qu'un simple sapeur-pompier volontaire et non un professionnel.
Que je touchais 1500 euros à ne rien faire chez moi.
Que je touchais plus que si j'étais au travail.
Que le Médecin de la caisse primaire maladie n'était qu'un simple généraliste et l'expert valait beaucoup plus.
Elle m'a dit que de toute façon, mon arrêt était un enjeu financier pour les assurances.
Une fois de plus, je me suis fais rabaisser et on continu à s'acharner sur moi.
A cause de tout ce que j'endure, j'ai été obligé de contacter la cellule psychologique du SDIS35.
Ils me suivent depuis plusieurs mois.
Vendredi 11 septembre 09, le responsable des SPV m'appela au téléphone pour me convoquer à nouveau devant le Dr BONFILS pour une nouvelle expertise médicale mardi 15 septembre 09 à la demande cette fois ci du comité de réforme du SDIS 35.
Mon avocate me dit que le Dr BONFILS ne pouvait pas être juge et parti et que c'était du harcèlement.
D'ailleurs le médecin des pompiers me dit que cela en était.
On me re convoque le 15 septembre 09 devant un autre expert le Dr LECERF à Rennes.
Le rendez-vous fût annulé.
De nouveau le 28 septembre 09, on me reconvoqua devant un autre expert cette fois ci à St Malo.
Entre temps j'ai appris que mon dossier passerait en commission de réforme auprès de la Cdg35.
Le responsable des sapeurs-pompiers volontaire me dit que je ne pouvais pas aller à cette réunion.
Je téléphonai directement et là on me dit que je pouvais y aller.
On me donna le nom des personnes qui siégeraient ce jour.
Comme bizarrement sur 5 personnes, 3 étaient des personnes directement concernés par cette affaire : l'ancien directeur départemental qui a fait la sourde oreille pendant un an et demi sur mes problèmes, le Médecin Chef qui fait tout pour me faire consolider (il se permet même de faire des pressions sur mon médecin de famille pour qui me consolide) et le Chef de centre d'une caserne où on veut m'envoyer.
Celui-ci est sous le commandement du Lieutenant-Colonel de Compagnie.
Le vendredi avant la dernière expertise prévue, je leur ai dit que vu la tournure de l'affaire je ne me rendrais pas à celle-ci.
Je leur re-confirmais le jour même, mais ils m'ont quand même envoyé un VSL chez moi.
Il est reparti à vide…
On peut se demander si on rêve, mais non tout cela est bien une réalité macabre…
Face à ce mur, j'ai téléphoné à la Présidence de la République qui m'ont demandé d'écrire à monsieur Le Président de la République et d'envoyer tout les documents.
Ce que j'ai fait en date du 15 septembre 09.
Le 29 septembre 09, je recevais une réponse du Chef de Cabinet de monsieur Le président de La République où on m'indiquait qu'il avait signalé mon problème au Ministère de l'intérieur.
Aujourd'hui je suis toujours dans la même situation.
L'assurance du SDIS35 veut mettre fin prochainement à mon indemnisation et le SDIS35 ne veut pas prendre le relais sur cela.
Le Directeur Départemental m'a envoyé voir l'assistante sociale du SDIS35 qui m'indiquait que je pouvais faire la demande du RSA.
A ce jour le SDIS35 me doit une grosse somme d'argent concernant plusieurs déplacements liés mon accident de travail.
De son côté, l'assurance du SDIS35 refuse depuis le mois de juillet 09 de me rembourser aussi d'autres frais identiques.
Aujourd'hui, à part ma famille qui est très importante pour moi, je suis seul chez moi en grève de la faim.
C'est une situation très très dure, compte tenu que j'appartiens à un corps que je respecte au plus profond de moi.
Je suis extrêmement fier d'appartenir au corps des sapeurs-pompiers qui est actuellement terni par tous ses problèmes.
Mon cas n'est pas isolé car un collègue à moi a vécu les mêmes choses : alcool, harcèlements, détournement de fonds.
Il est dans une caserne pas loin de la mienne.
Il a d'ailleurs déposé plainte auprès de la gendarmerie de son domicile.
Il a failli s'immoler par le feu lors du congrès des sapeurs-pompiers en octobre 08 qui a eu lieu à Rennes.
Il avait face à lui la même lignée d'interlocuteurs que moi (même chef de groupement, même personnes au SDIS35…).
Pour ma part, j'ai averti Mr Jean-Louis TOURENNE qui est le Président du conseil général ainsi que le Président du SDIS35, de la situation.
Celui-ci a pris des engagements écrits.
Mais hélas on continu les harcèlements contre moi.
Aujourd'hui le SDIS 35 va très très mal.
En tout cas s'est l'analyse qu'en a faite le nouveau Colonel Département Pierre PATET.
Selon ses propos : il n'a jamais entendu autant de souffrance de la part de certaines personnes appartenant aux casernes qu'il a visité.
Je ne vous ai pas écrit la totalité de tous les problèmes, mais vous en savez pas mal maintenant.
Aujourd'hui face aux institutions, devons-nous nous taire en se laissant écraser ou simplement devons-nous faire respecter nos droits.
Chaque personne sur cette terre à des droits mais aussi des DEVOIRS…
Je viens d'apprendre que la commission de réforme vient de me consolider au 8 octobre 09.
Elle ne pouvait pas le faire, car elle devait ajourner mon dossier car je n'étais pas passé devant l'expert médical.
Trois membres sur cinq qui siégeaient à la commission était en lien direct avec le dossier.
A ce jour, je suis sous dérivé de morphine et le responsable du centre anti-douleur de Rennes a bien constaté que ma cheville était tordu.
On s'acharne sur moi.
J'ai rendez-vous mercredi 23 octobre 09 avec Mr Tourenne a 8h30 au Conseil Général de Rennes.
Affaire à suivre...
Une partie des pièces du dossier sont visibles sur mon site: http://www.scandalesinfo.com
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Nous sommes allés interviewer Christophe le 04 novembre 09 à son domicile :
Bécherel, grève de la faim, sapeurs-pompiers, SDIS 35
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Je salue Christophe, ce courageux pompier, ses enfants, sa famille et tous ses amis qui peuvent être fiers de lui.
RépondreSupprimerNous manquons de tels individus en France.
Des individus qui refusent de se soumettre à une autorité malveillanteet qui veulent faire crier la vérité.
Je salue également Jean-Claude PONSON, Président de la commission relative aux dysfonctionnements de la cour d'appel de Rennes.
Il va avoir beaucoup de travail!
C'est un homme d'honneur qui souhaite simplement que justice soit faite, que les principes du procès équitable et du contradictoire soient préservés et que ceux qui piétinent autrui et les lois au mépris de leur honneur et des règles de droit soient châtiés par la justice des hommes.
Je méprise tous les autres acteurs du SDIS du 35. Les responsables qui veulent étouffer l'affaire, les collègues qui participent à l'halali contre Christophe et tous les autre qui savent et qui se taisent, pauvres hommes dépravés.
Nul doute que l'agence PONSON va s'occuper du problème, Christophe a frappé à la bonne porte, c'est une formidable rencontre, celle de deux hommes d'honneur.
J'ai bien envie de me porter partie civile dans cette affaire et j'invite d'autres à nous rejoindre.