vendredi 23 octobre 2009

Le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN souhaite mettre en examen le " faux journaliste " Hubert DELOMPRE

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Tous le monde se souvient de l'affaire " De Fillipis "
ce vrai journaliste
interpellé et placé en garde à vue
pour une simple affaire de diffamation
Dans la présente affaire
c'est
le faux journaliste
Hubert DELOMPRE
qui risque
d'être examiné


Vittorio de Filippis se souviendra longtemps de ce vendredi 28 novembre quand, vers 6 h 40 du matin, des policiers sont venus lui passer les menottes et l'emmener derechef au commissariat du Raincy en Seine-Saint-Denis, puis au dépôt du Palais de justice de Paris.
Ses deux enfants sont alors laissés sans surveillance.
Quel est donc ce crime si odieux qui justifie un embastillage musclée et deux fouilles corporelles (deux mises à nu) ?
Une simple affaire de diffamation, à la suite d'une plainte de Xavier Niel (le patron de Free) contre le quotidien Libération dont Vittorio de Filippis était, à l'époque des faits, directeur de la publication et donc, à ce titre, pénalement responsable. Un délit passible d'une amende de 12 000 euros, tout au plus.
L'affaire est devenue politique dès le lendemain. L'UMP, par la voie de son porte-parole, Frédéric Lefebvre, demande l'ouverture d'une enquête, jugeant "surréaliste" le traitement infligé à Vittorio de Filipis (par ailleurs, journaliste) et "disporportionnée" la méthode. Idem du côté du Parti socialiste où Martine Aubry.


Il s'agit d'une affaire qui est instruite par le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.
Madame Caroline CHASSAIN a précédemment occupé différents postes au sein de la magistrature et dispose d'une grande expérience professionnelle.
Madame Caroline CHASSAIN a précédemment exercé des fonctions au parquet de la cour d'appel de CAEN.
Madame Caroline CHASSAIN a ensuite semble-t-il exercé des fonctions au Pôle financier du Tribunal de Grande Instance de PARIS.
Madame Caroline CHASSAIN exerce actuellement la fonction de Juge d'instruction au sein du Tribunal de Grande Instance de PARIS.
Dans cette affaire le cyber journaliste Hubert DELOMPRE a été convoqué ce matin au Palais de justice de PARIS (le 23 octobre 2009) par Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN pour une éventuelle mise en examen dans une affaire de diffamation sur la plainte d'un magistrat qui exerce à la Cour d'appel de TAHITI, Monsieur Roger MONDONNEIX.
Le cyber journaliste Hubert DELOMPRE ne s'est pas présenté à la convocation qui lui avait été adressée par Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN, il s'en est excusé il estime lpar ailleurs la procédure entièrement illégale.
I Les faits
Le cybert journaliste HUbert DELOMPRE a révélé sur son Site Internet le fait que Monsieur Roger MONDONNEIX avait acheté dans la région de SAUMUR une grosse propriété pour y loger sa famille, ce sont les faits sur lesquels instruit Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.
Jusque là, pas de difficulté, le fait de révéler qu'un magistrat achète un bien immobilier pour y loger sa famille ne peut constituer en aucune manière une diffamation, c'est probablement ce qu'a dû penser Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.
Il est tout à fait honorable pour un magistrat d'acheter une maison pour y loger sa famille, cela prouve qu'il vit en " bon père de famille ".
Le cyber jounaliste en également indiqué que cet achat aurait été effecué en méconnaissance des dispositions de l'article 1597 du Code de procédure civile qui interdit à un Magistgrat d'acheter un immeuble provenant d'une liquidation judiciaire lorsqu'il exerce des fonctions dans le ressort territorial où se trouve l'immeuble objet de la vente.
A l'époque des faits, Monsieur Roger MONDONNEIX était président du Tribunal de Grande Instance de SAUMUR.
La difficulté tient dans le fait que ce n'est pas Monsieur Roger MONDONNEIX qui a acheté l'immeuble provenant d'une liquidation judiciaire, mais semble-t-il son épouse.
C'est dans ces circonstances que Monsieur Roger MONDONNEIX a déposé une plainte en diffamation contre le cyber journaliste Hubert DELOMPRE, plainte qui est donc instruite au cabinet n° 97 occupé par Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.
II Une procédure entachée de nullité
La procédure pénale en matière de diffamation est très spéciale, c'est la raison pour laquelle elle a été confiée à Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.
Cette procédure distingue la diffamation :
- contre un particulier ;
- contre une personne exerçant une mission de service public.
Les sanctions ne sont pas les mêmes.
C'est la raison pour laquelle, il ne faut pas se tromper lorsque l'on dépose plainte pour diffamation.
Si l'on porte plainte pour diffamation contre une personne exerçant une mission de service public, alors que le fait imputé (la diffamation), relève de la vie privée, la plainte est entache de nullité et la poursuite ne peut propérer.
C'est précisément le cas en l'espèce, le Cyber journaliste HUbert DELOMPRE a indiqué sur son Site Internet le fait que Monsieur Roger MONDONNEIX avait acheté une maison pour y loger sa famille.
Monsieur Roger MONDONNEIX a l'honneur d'exerce la profession de Magistrat, cependant lorsqu'il achète une maison pour y loger sa famille, ce n'est pas dans l'exercice de la fonction de Magistrat, il achète en qualité de " bon père de famille " et s'il s'estime diffamé par la révélation de cet achat, alors, il doit déposer plainte pour diffamation contre un particulier car l'acte qui lui a été imputé (l'achat d'une maison) relève de la vie privée.
La difficulté tient dans le fait que Monsieur Roger MONDONNEIX a déposé plainte pour diffamation contre une personnne exerçant une mission de service public, alors même que la maison n'a nullement été achetée sur les ordres du Ministre de la Justice pour en faire le lieu d'exercice de la fonction juridictionnelle, mais uniquement pour y loger son épouses et ses enfants.
Bref, la plainte est manifestement entachée de nullité, or une plainte entachée de nullité ne saisie pas la juridiction.
La procédure est donc nulle et non avenue et Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN ne peut en aucune manière mettre en examen le Cyber jounaliste Hubert DELOMPRE du fait que l'action est prescrite.
III La procédure de récusation
La procédure est manifestement entéchée de nullité, il ne faut guère plus de 2 minutes à un professionnel du droit pour le savoir, aussi, on ne comprend pas pourquoi 2 juges d'instruction ont travaillé sur ce dossier depuis presque un an.
En effet, ce dossier a dans un premier temps été instruit pas Madame le Juge d'instruction Sylvia ZIMMERMANN et ensuite par Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.
Le cyber journaliste Hubert DELOMPRE a du mal à comprendre pourquoi Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN n'a pas encore délivré un non lieu au lieu de chercher à lui signifier une possible mise en examen pour diffamation contre une personne exerçant une mission de service publique, faits qui n'existent pas.
C'est dans ces circonstances qu'il a déposé un recours en récusation de Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN devant Monsieur le Premier président de la cour d'appel de PARIS qui est Jean-Claude MAGENDI.
Le Premier président Jean-Claude MAGENDI a indiqué, dans un entretien vidéo, qu'il était le garant de la bonne qualité des procédures, on ne doute pas un instant qu'il fera dès lors droit à la juste demande présentée par le Cyber journaliste Hubert DELOMPRE visant Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.
Dixit Jean-Claude MAGENDI :
" Je suis le garant du bon déroulement des procédures
dans le ressort de la cour d'appel de PARIS "
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Le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN souhaite mettre en examen le " faux journaliste " Hubert DELOMPRE

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Tous le monde se souvient de l'affaire " De Fillipis "

ce vrais journaliste

interpellé et placé en garde à vue

pour une simple affaire de diffamation

Dans la présente affaire

c'est

le faux journaliste

Hubert DELOMPRE

qui risque

d'être examiné


Source : Le Point.fr


Vittorio de Filippis se souviendra longtemps de ce vendredi 28 novembre quand, vers 6 h 40 du matin, des policiers sont venus lui passer les menottes et l'emmener derechef au commissariat du Raincy en Seine-Saint-Denis, puis au dépôt du Palais de justice de Paris.

Ses deux enfants sont alors laissés sans surveillance.

Quel est donc ce crime si odieux qui justifie un embastillage musclée et deux fouilles corporelles (deux mises à nu) ?

Une simple affaire de diffamation, à la suite d'une plainte de Xavier Niel (le patron de Free) contre le quotidien Libération dont Vittorio de Filippis était, à l'époque des faits, directeur de la publication et donc, à ce titre, pénalement responsable. Un délit passible d'une amende de 12 000 euros, tout au plus.

L'affaire est devenue politique dès le lendemain. L'UMP, par la voie de son porte-parole, Frédéric Lefebvre, demande l'ouverture d'une enquête, jugeant "surréaliste" le traitement infligé à Vittorio de Filipis (par ailleurs, journaliste) et "disporportionnée" la méthode. Idem du côté du Parti socialiste où Martine Aubry.


Article source


Il s'agit d'une affaire qui est instruite par le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.

Madame Caroline CHASSAIN a précédemment occupé différents postes au sein de la magistrature et dispose d'une grande expérience professionnelle.

Madame Caroline CHASSAIN a précédemment exercé des fonctions au parquet de la cour d'appel de CAEN.

Madame Caroline CHASSAIN a ensuite semble-t-il exercé des fonctions au Pôle financier du Tribunal de Grande Instance de PARIS.

Madame Caroline CHASSAIN exerce actuellement la fonction de Juge d'instruction au sein du Tribunal de Grande Instance de PARIS.

Dans cette affaire le cyber journaliste Hubert DELOMPRE a été convoqué ce matin au Palais de justice de PARIS (le 23 octobre 2009) par Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN pour une éventuelle mise en examen dans une affaire de diffamation sur la plainte d'un magistrat qui exerce à la Cour d'appel de TAHITI, Monsieur Roger MONDONNEIX.

Le cyber journaliste Hubert DELOMPRE ne s'est pas présenté à la convocation qui lui avait été adressée par Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN, il s'en est excusé il estime lpar ailleurs la procédure entièrement illégale.

I Les faits

Le cybert journaliste HUbert DELOMPRE a révélé sur son Site Internet le fait que Monsieur Roger MONDONNEIX avait acheté dans la région de SAUMUR une grosse propriété pour y loger sa famille, ce sont les faits sur lesquels instruit Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.

Jusque là, pas de difficulté, le fait de révéler qu'un magistrat achète un bien immobilier pour y loger sa famille ne peut constituer en aucune manière une diffamation, c'est probablement ce qu'a dû penser Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.

Il est tout à fait honorable pour un magistrat d'acheter une maison pour y loger sa famille, cela prouve qu'il vit en " bon père de famille ".

Le cyber jounaliste en également indiqué que cet achat aurait été effecué en méconnaissance des dispositions de l'article 1597 du Code de procédure civile qui interdit à un Magistgrat d'acheter un immeuble provenant d'une liquidation judiciaire lorsqu'il exerce des fonctions dans le ressort territorial où se trouve l'immeuble objet de la vente.

A l'époque des faits, Monsieur Roger MONDONNEIX était président du Tribunal de Grande Instance de SAUMUR.

La difficulté tient dans le fait que ce n'est pas Monsieur Roger MONDONNEIX qui a acheté l'immeuble provenant d'une liquidation judiciaire, mais semble-t-il son épouse.

C'est dans ces circonstances que Monsieur Roger MONDONNEIX a déposé une plainte en diffamation contre le cyber journaliste Hubert DELOMPRE, plainte qui est donc instruite au cabinet n° 97 occupé par Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.

II Une procédure entachée de nullité

La procédure pénale en matière de diffamation est très spéciale, c'est la raison pour laquelle elle a été confiée à Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.

Cette procédure distingue la diffamation :

- contre un particulier ;

- contre une personne exerçant une mission de service public.

Les sanctions ne sont pas les mêmes.

C'est la raison pour laquelle, il ne faut pas se tromper lorsque l'on dépose plainte pour diffamation.

Si l'on porte plainte pour diffamation contre une personne exerçant une mission de service public, alors que le fait imputé (la diffamation), relève de la vie privée, la plainte est entache de nullité et la poursuite ne peut propérer.

C'est précisément le cas en l'espèce, le Cyber journaliste HUbert DELOMPRE a indiqué sur son Site Internet le fait que Monsieur Roger MONDONNEIX avait acheté une maison pour y loger sa famille.

Monsieur Roger MONDONNEIX a l'honneur d'exerce la profession de Magistrat, cependant lorsqu'il achète une maison pour y loger sa famille, ce n'est pas dans l'exercice de la fonction de Magistrat, il achète en qualité de " bon père de famille " et s'il s'estime diffamé par la révélation de cet achat, alors, il doit déposer plainte pour diffamation contre un particulier car l'acte qui lui a été imputé (l'achat d'une maison) relève de la vie privée.

La difficulté tient dans le fait que Monsieur Roger MONDONNEIX a déposé plainte pour diffamation contre une personnne exerçant une mission de service public, alors même que la maison n'a nullement été achetée sur les ordres du Ministre de la Justice pour en faire le lieu d'exercice de la fonction juridictionnelle, mais uniquement pour y loger son épouses et ses enfants.

Bref, la plainte est manifestement entachée de nullité, or une plainte entachée de nullité ne saisie pas la juridiction.

La procédure est donc nulle et non avenue et Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN ne peut en aucune manière mettre en examen le Cyber jounaliste Hubert DELOMPRE du fait que l'action est prescrite.

III La procédure de récusation

La procédure est manifestement entéchée de nullité, il ne faut guère plus de 2 minutes à un professionnel du droit pour le savoir, aussi, on ne comprend pas pourquoi 2 juges d'instruction ont travaillé sur ce dossier depuis presque un an.

En effet, ce dossier a dans un premier temps été instruit pas Madame le Juge d'instruction Sylvia ZIMMERMANN et ensuite par Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.

Le cyber journaliste Hubert DELOMPRE a du mal à comprendre pourquoi Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN n'a pas encore délivré un non lieu au lieu de chercher à lui signifier une possible mise en examen pour diffamation contre une personne exerçant une mission de service publique, faits qui n'existent pas.

C'est dans ces circonstances qu'il a déposé un recours en récusation de Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN devant Monsieur le Premier président de la cour d'appel de PARIS qui est Jean-Claude MAGENDI.

Le Premier président Jean-Claude MAGENDI a indiqué, dans un entretien vidéo, qu'il était le garant de la bonne qualité des procédures, on ne doute pas un instant qu'il fera dès lors droit à la juste demande présentée par le Cyber journaliste Hubert DELOMPRE visant Madame le Juge d'instruction Caroline CHASSAIN.

Dixit Jean-Claude MAGENDI :

" Je suis le garant du bon déroulement des procédures

dans le ressort de la cour d'appel de PARIS "

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vendredi 16 octobre 2009

UN POMPIER DE BECHEREL EN GREVE DE LA FAIM

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Nous publions ce communiqué qu'a écrit Mr Christophe JACQUES.



"
Je suis en grève de la faim depuis le mardi 8 septembre 09 car cela fait plus de deux ans que je subis des harcèlements de la part de mes collègues de la caserne ainsi que de la direction.
Suite à plusieurs rapports que j'ai établi pour dénoncer de très gros dysfonctionnements au sein de mon centre, on me fait vivre l'enfer.
Tout le monde veut faire étouffer cette affaire qui dérange tout le monde: surtout les politiques locaux qui ne veulent pas s'entâcher avec cela...

Le problème est que la sécurité des biens et des personnes n'est pas accompli et la vie des personnes est mise en danger.

Ce que j'ai dénoncé, c'est mes collègues qui ont détourné l'argent de l'amicale pour acheter des litres d'alcool pour la caserne.
Ils partaient en intervention souvent ivres.
Lors de la prise de garde une fois par semaine, ils ne vérifient pas le matériel et cochent "Ok" sur le papier " d'inventaire".
Par derrière je trouvais une pièce importante HS sur la Bouteille d'air (ARI)  .
Cette pièce s'appelle Homme mort.
Si on tombe à terre, le boîtier se met à hurler ou si on est en danger, on le déclenche manuellement.
Vous comprendrez l'importance de cela: la pile dans le boîtier avait coulé, preuve du non contrôle.
Une autre fois s'était le camion incendie (FPTL) dans lequel il manquait l'eau: en cas de déclenchement incendie cela aurait était très ennuyeux...
Une autre fois, je vérifie le sac oxygénothérapie et je m'aperçois qu'il manquait un bavu (pour expliquer = ballon qu'on place sur le visage pour envoyer principalement de l'oxygène) pédiatrique dans le sac.
Ils avaient marqué "ok" sur la feuille d'inventaire.
En cas de besoin sur intervention, vous imaginez le problème.
Une autre fois, j'ai fait contrôler le sac d'intervention par le Colonel Médecin Chef adjoint et il a trouvé un tube de Biseptine souillé de sang.
C'est d'ailleurs lui qui avait trouvé le FPTL sans eau.

Sur une intervention, l'un de mes collègues était tellement ivre,qu' il a mis le masque oxygène à l'envers sur une femme âgée lors d'une intervention dans une maison de retraite…
IL ne comprenait même pas quand je lui faisais comprendre de le retourner.
De même, il est arrivé ivre sur une intervention, où un gendarme ayant remarqué son ébriété lui a dit que s'il le revoyait dans cet état là, la prochaine fois, il l'arrêterait pour conduite en état d'ivresse.
Le plus grave dans toute cette affaire c'est la mort d'un motard….
Il y a eu un grave accident de moto où le conducteur est décédé.
A ce moment là, je me trouvais en formation incendie dans le centre de secours de ma compagnie.
On avait entendu l'accident sur la radio du camion dans lesquels on faisait des manœuvres.
De retour à ma caserne, je vis mes collègues raconté l'intervention.
L'un d'eux était en train d'expliquer qu'à chaque fois qu'il enfonçait le sternum de la victime lors du massage cela faisait crack crack.
Il paraissait très fier de lui et il rigolait.
Il nous expliqua qu'après, le ventre s'est mis à gonfler et le motard est décédé.
Il nous faisait signe qu'il était ivre…
On imagine les dégâts : côtes cassées perforant les poumons =hémorragie interne (ventre qui gonfle).
Ce collègue là était avec moi dans une intervention et à notre arrivée sur place, une femme agée était en arrêt cardio ventilatoire.
On commença un " massage cardiaque ".
Je demandai à mon collègue de pratiquer le massage pendant que moi je me mette au Bavu.
Celui ci me fît signe comme quoi il était " ivre ".
En fait, étant moniteur des premiers secours et titulaire du PAE1 (Certificat de compétence comme formateur en PSE 1 et PSE 2), Je voulais le voir masser…
Le Chef de centre se trouvait avec nous, mais on me laissa masser tout seul pendant plus de 45 mn : quand on sait qu'au bout de 5 mns on devient inefficace…

Cela démontre un " je m'en foutisme" de tout et en particulier contre moi.
Sur une intervention où un homme s'était pendu, j'étais avec mon Chef de centre. L'homme était au sol car un membre de sa famille l'avait détaché.
Il était adossé à un tonneau.
J'ai dut demander à mon chef de centre de m'aider à le mettre à terre.
Quand j'ai constaté qu'il était en arrêt cardio ventilatoire, j'ai voulu installer le DSA.
Mon chef de centre m'y a interdit à plusieurs reprises.
AU bout de deux interdictions, je lui ai dit contre ordre et trop tard car j'avais ouvert le sachet d'électrodes.
De retour à la caserne, gêné, il m'a dit qu'il ne voulait pas que je mette le DSA car il voulait laisser cette tache à l'équipe de Tinténiac qui arrivait avec le VSAB.
Il ne savait soit disant pas faire le transfert de données.
Ce qui est faux car je lui avais appris lors du décès de la femme âgée.
Plus tard devant des gradés, il déclara qu'il n'avait pas voulu que je le mette, car l'homme était décédé.
Mais la loi nous interdit de déclarer le décès d'une personne car seul un médecin peut le faire.

Le Capitaine de compagnie m'avait d'ailleurs convoqué suite aux nombreux courriers que j'avais envoyés.
Il a eu des propos très durs avec moi et il m'a fait aussi du chantage…
Il m'a dit que si je continuai à écrire des courriers il ne me continuerait pas mon contrat car la première année on est " en période d'essai ".
Il m'a aussi dit " qu'en temps de guerre on sait maintenant dans quel camps j'aurai été ".
Ce sont là des propos très durs que je n'arrive pas à oublier…

Suite à toutes les interventions que j'ai pu faire avec mon avocate, une enquête interne a été ouverte.
Le Colonel qui l'a faite était bien sûr un proche des gens mis en cause.
D'entrée il a eu un parti pris et ses foudres sont tombées sur moi.
Lors d'un entretient avec tout les responsables, j'étais devant des jurés et " l'inspecteur " tenait le rôle de l'avocat général…
D'ailleurs le Médecin Chef adjoint qui me soutient depuis le départ s'est levé d'un coup et à dit qu'il quittait cette réunion car il avait l'impression d'être devant un tribunal et qu'on me jugeais.

Pour se venger de toutes mes interventions, mon commandant de compagnie ainsi que le chef du groupement Nord Ouest le lieutenant colonel Alain MESNILS ont mis une interdiction pour moi d'intégrer le CODIS.
Le lieutenant Colonel MESNILS m'a dit au téléphone, que je n'aurais jamais dût dénoncer tout cela.
Ma candidature au Codis avait été retenue car je devais passer les examens TRS1 et TRS2.
Deux jours avant que je devais y aller, quand j'ai téléphoné pour avoir des renseignements sur les repas, on m'a annoncé que je ne devais pas y aller.
Pour se venger aussi, on me déconnecte mon bip de l'ordinateur et on m'a enlevé aussi mon habilitation de conducteur ….
Quand je passais dans la rue avec ma famille, on me ricané, on raconte des pires choses de nous.
J'ai en garde depuis un peu plus de un an mes deux enfants dont l'un est âgé de 17 ans et demi et l'autre de 14 ans.
Celui de 14 ans est handicapé à 50 pour cent.
Il a de très gros problèmes psychiatriques.
Une fois j'ai dû appeler mes collègues pompiers car il était en crise.
Tout cela s'est su.
Mes enfants quand ils sortent dehors s'amuser, on leur parle de moi en me salissant.
Les gens nous regardent comme des pestiférés car on nous fait de la belle publicité.
On n'arrive plus à vivre décemment.
Même l'amicale des sapeurs-pompiers s'est vengée de moi, en m'envoyant une lettre pour me réclamer le survêtement que l'amicale nous avait donné.
Le chef de centre PINAULT Patrice ainsi que son adjointe RIOU Emmanuelle m'ont dit par téléphone que tout le monde en avait marre de moi.
Qu'ils me mettraient des bâtons dans les roues et qu'ils allaient s'occuper de moi.
Quelques temps après comme par hasard et lors d'une manœuvre (entraînement sportif) le 3 août 08, un sapeur-pompier me fit un gros tacle et je tombais à terre avec une douleur atroce à ma cheville droite.
Personne n'est venu m'apporter assistance.
Au contraire quand je me suis relevé, on m'envoya le ballon et on me demanda de taper dedans ce que je fis.
A la frappe de celui-ci, une douleur atroce ce fit sentir au dessus du pied et je me retrouvais à terre à nouveau.
Personne ne venant à moi.
On me demanda de continuer à jouer.
Je pleurais de douleur et je leur dit que j'avais très mal.
Vers 10h lors du retour à la caserne, l'adjointe de centre me demanda pourquoi je n'étais pas en tenue pour aller à la manœuvre incendie.
Je lui rappela ma douleur à la cheville.
Celle-ci me donna l'ordre de nettoyer la caserne à la place.
Encore là, personne ne m'apporta assistance.
Dès mon accident, ils auraient dût m'apporter secours et appeler un VSAB pour me transporter à l'hôpital.
A midi ils remplirent la déclaration d'accident.
Au départ ils ne voulaient pas.
Ils marquèrent dessus que j'avais glissé…
Je ne voulais pas la signer.
Le chef de centre et son adjointe me dirent que si je ne la signais pas, je serrais obligé de payer mes soins si j'en avais.
Mon amie me transporta à l'hôpital en début d'après midi.
Le médecin des urgences me fît un arrêt de travail.
Lors de mon accident, j'étais ambulancier en contrat saisonnier de deux mois.
Dès que mon accident se termine, je serais directement au chômage.
Je refis une vraie déclaration à la sécu.
Depuis tout cela, je subis des attaques de tous les côtés.
Actuellement le SDIS 35 fait des pressions pour que je reprenne le travail rapidement en me consolidant l'accident.
Le 25 juin 09, je suis passé devant le médecin conseil de la sécurité sociale qui a validé mes arrêts de travail et qui m'a dit qu'effectivement j'en aurais sûrement pour un an ou un an et demi avec mes douleurs.
Aujourd'hui je vis une véritable persécution de la part du SDIS35.
On me convoque sans arrêt pour des expertises.
Le 14/01/09 l'assurance du SDIS 35 le cabinet Frand et associés me fait passer une expertise devant le Dr BONFILS.
Le 6 juin 09 je repasse une expertise devant le même Dr et toujours sur la demande du cabinet Frand et associés.
Le mercredi 15 juillet 09, le Dr des pompiers me convoqua sur ma demande pour vérifier ma cheville et il constata effectivement une déviance de celle-ci ainsi que mon pied qui s'était aplati.
Il fît d'ailleurs plusieurs clichés.

Je suis tombé par hasard sur Madame AUBREE qui est une des responsables des groupements et le Lieutenant Colonel MESNILS.
Cel
Le 21 Aout 09 je reçois un courrier me convoquant pour une expertise médicale le lendemain 22 août 09 toujours devant le Dr BONFILS à la demande du cabinet FRAND et associés.
Je téléphone à la secrétaire du Dr BONFILS qui me déclara qu'ils avaient la pression des assurances qui les avaient en leur disant que le dossier était compliqué et épineux.
Qu'il fallait faire vite….
Le 26 Août 09, le médecin chef du Sdis 35 me convoquai avec un infirmier pour vérifier ma cheville.
Le 08 septembre 09, à nouveau convocation devant le Dr BONFILS à la demande du cabinet FRAND et associés.
Ce jour la, le Dr BONFILS me consolida au 24 juillet 09.
Il dicta pour son compte rendu que je n'avais pas de douleurs à la palpation : Il ne m'a pas palpé.
Je lui ai fait remarquer que j'avais une déviance du pied et le pied plat.
Il n'en a pas tenu compte.

Quelques temps au paravent, je me suis rendu à la Direction du SDIS 35 pour amener la prolongation de mon arrêt de travail.

La directrice m'a demandé de mes nouvelles.
Je lui ai indiqué ce que le Médecin Conseil m'avait dit.
Elle s'est mise en colère me disant qu'il ne fallait pas que je tire sur la corde.
Que ma cheville commencait à coûter cher.
Que je n'étais qu'un simple sapeur-pompier volontaire et non un professionnel.
Que je touchais 1500 euros à ne rien faire chez moi.
Que je touchais plus que si j'étais au travail.
Que le Médecin de la caisse primaire maladie n'était qu'un simple généraliste et l'expert valait beaucoup plus.
Elle m'a dit que de toute façon, mon arrêt était un enjeu financier pour les assurances.
Une fois de plus, je me suis fais rabaisser et on continu à s'acharner sur moi.
A cause de tout ce que j'endure, j'ai été obligé de contacter la cellule psychologique du SDIS35.
Ils me suivent depuis plusieurs mois.
Vendredi 11 septembre 09, le responsable des SPV m'appela au téléphone pour me convoquer à nouveau devant le Dr BONFILS pour une nouvelle expertise médicale mardi 15 septembre 09 à la demande cette fois ci du comité de réforme du SDIS 35.
Mon avocate me dit que le Dr BONFILS ne pouvait pas être juge et parti et que c'était du harcèlement.
D'ailleurs le médecin des pompiers me dit que cela en était.
On me re convoque le 15 septembre 09 devant un autre expert le Dr LECERF à Rennes.
Le rendez-vous fût annulé.

De nouveau le 28 septembre 09, on me reconvoqua devant un autre expert cette fois ci à St Malo.
Entre temps j'ai appris que mon dossier passerait en commission de réforme auprès de la Cdg35.
Le responsable des sapeurs-pompiers volontaire me dit que je ne pouvais pas aller à cette réunion.
Je téléphonai directement et là on me dit que je pouvais y aller.
On me donna le nom des personnes qui siégeraient ce jour.
Comme bizarrement sur 5 personnes, 3 étaient des personnes directement concernés par cette affaire : l'ancien directeur départemental qui a fait la sourde oreille pendant un an et demi sur mes problèmes, le Médecin Chef qui fait tout pour me faire consolider (il se permet même de faire des pressions sur mon médecin de famille pour qui me consolide) et le Chef de centre d'une caserne où on veut m'envoyer.
Celui-ci est sous le commandement du Lieutenant-Colonel de Compagnie.
Le vendredi avant la dernière expertise prévue, je leur ai dit que vu la tournure de l'affaire je ne me rendrais pas à celle-ci.
Je leur re-confirmais le jour même, mais ils m'ont quand même envoyé un VSL chez moi.
Il est reparti à vide…
On peut se demander si on rêve, mais non tout cela est bien une réalité macabre…
Face à ce mur, j'ai téléphoné à la Présidence de la République qui m'ont demandé d'écrire à monsieur Le Président de la République et d'envoyer tout les documents.
Ce que j'ai fait en date du 15 septembre 09.
Le 29 septembre 09, je recevais une réponse du Chef de Cabinet de monsieur Le président de La République où on m'indiquait qu'il avait signalé mon problème au Ministère de l'intérieur.

Aujourd'hui je suis toujours dans la même situation.
L'assurance du SDIS35 veut mettre fin prochainement à mon indemnisation et le SDIS35 ne veut pas prendre le relais sur cela.
Le Directeur Départemental m'a envoyé voir l'assistante sociale du SDIS35 qui m'indiquait que je pouvais faire la demande du RSA.
A ce jour le SDIS35 me doit une grosse somme d'argent concernant plusieurs déplacements liés mon accident de travail.
De son côté, l'assurance du SDIS35 refuse depuis le mois de juillet 09 de me rembourser aussi d'autres frais identiques.
Aujourd'hui, à part ma famille qui est très importante pour moi, je suis seul chez moi en grève de la faim.
C'est une situation très très dure, compte tenu que j'appartiens à un corps que je respecte au plus profond de moi.
Je suis extrêmement fier d'appartenir au corps des sapeurs-pompiers qui est actuellement terni par tous ses problèmes.
Mon cas n'est pas isolé car un collègue à moi a vécu les mêmes choses : alcool, harcèlements, détournement de fonds.
Il est dans une caserne pas loin de la mienne.
Il a d'ailleurs déposé plainte auprès de la gendarmerie de son domicile.
Il a failli s'immoler par le feu lors du congrès des sapeurs-pompiers en octobre 08 qui a eu lieu à Rennes.
Il avait face à lui la même lignée d'interlocuteurs que moi (même chef de groupement, même personnes au SDIS35…).
Pour ma part, j'ai averti Mr Jean-Louis TOURENNE qui est le Président du conseil général ainsi que le Président du SDIS35, de la situation.
Celui-ci a pris des engagements écrits.
Mais hélas on continu les harcèlements contre moi.
Aujourd'hui le SDIS 35 va très très mal.
En tout cas s'est l'analyse qu'en a faite le nouveau Colonel Département Pierre PATET.
Selon ses propos : il n'a jamais entendu autant de souffrance de la part de certaines personnes appartenant aux casernes qu'il a visité.

Je ne vous ai pas écrit la totalité de tous les problèmes, mais vous en savez pas mal maintenant.

Aujourd'hui face aux institutions, devons-nous nous taire en se laissant écraser ou simplement devons-nous faire respecter nos droits.
Chaque personne sur cette terre à des droits mais aussi des DEVOIRS…

Je viens d'apprendre que la commission de réforme vient de me consolider au 8 octobre 09.

Elle ne pouvait pas le faire, car elle devait ajourner mon dossier car je n'étais pas passé devant l'expert médical.

Trois membres sur cinq qui siégeaient à la commission était en lien direct avec le dossier.

A ce jour, je suis sous dérivé de morphine et le responsable du centre anti-douleur de Rennes a bien constaté que ma cheville était tordu.

On s'acharne sur moi.

J'ai rendez-vous mercredi 23 octobre 09 avec Mr Tourenne a 8h30 au Conseil Général de Rennes.

Affaire à suivre...

Une partie des pièces du dossier sont visibles sur mon site: http://www.scandalesinfo.com

"


Nous sommes allés interviewer Christophe le 04 novembre 09 à son domicile :


Bécherel, grève de la faim, sapeurs-pompiers, SDIS 35


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UN POMPIER DE BECHEREL EN GREVE DE LA FAIM

Nous publions ce communiqué qu'a écrit Mr Christophe JACQUES.


"
Je suis en grève de la faim depuis le mardi 8 septembre 09 car cela fait plus de deux ans que je subis des harcèlements de la part de mes collègues de la caserne ainsi que de la direction.
Suite à plusieurs rapports que j'ai établi pour dénoncer de très gros dysfonctionnements au sein de mon centre, on me fait vivre l'enfer.
Tout le monde veut faire étouffer cette affaire qui dérange tout le monde: surtout les politiques locaux qui ne veulent pas s'entacher avec cela...

Le problème est que la sécurité des biens et des personnes n'est pas accompli et la vie des personnes est mise en danger.

Ce que j'ai dénoncé, c'est mes collègues qui ont détourné l'argent de l'amicale pour acheter des litres d'alcool pour la caserne.
Ils partaient en intervention souvent ivres.
Lors de la prise de garde une fois par semaine, ils ne vérifient pas le matériel et cochent "Ok" sur le papier " d'inventaire".
Par derrière je trouvais une pièce importante sur l'ARI (ARI= Bouteille d'air) HS.
Cette pièce s'appelle Homme mort.
Si on tombe à terre, le boîtier se met à hurler ou si on est en danger, on le déclenche manuellement.
Vous comprendrez l'importance de cela: la pile dans le boîtier avait coulé, preuve du non contrôle.
Une autre fois s'était le camion incendie (FPTL) dans lequel il manquait l'eau: en cas de déclenchement incendie cela aurait était très ennuyeux...
Une autre fois, je vérifie le sac oxygénothérapie et je m'aperçois qu'il manquait un bavu (pour expliquer = ballon qu'on place sur le visage pour envoyer principalement de l'oxygène) pédiatrique dans le sac.
Ils avaient marqué "ok" sur la feuille d'inventaire.
En cas de besoin sur intervention, vous imaginez le problème.
Une autre fois, j'ai fait contrôler le sac d'intervention par le Colonel Médecin Chef adjoint et il a trouvé un tube de Biseptine souillé de sang.
C'est d'ailleurs lui qui avait trouvé le FPTL sans eau.

Sur une intervention, l'un de mes collègues était tellement ivre,qu' il a mis le masque oxygène à l'envers sur une femme agée lors d'une intervention dans une maison de retraite…
IL ne comprenait même pas quand je lui faisais comprendre de le retourner.
De même, il est arrivé ivre sur une intervention, où un gendarme ayant remarqué son ébriété lui a dit que s'il le revoyait dans cet état là, la prochaine fois, il l'arrêterait pour conduite en état d'ivresse.
Le plus grave dans toute cette affaire c'est la mort d'un motard….
Il y a eu un grave accident de moto où le conducteur est décédé.
A ce moment là, je me trouvais en formation incendie dans le centre de secours de ma compagnie.
On avait entendu l'accident sur la radio du camion dans lesquels on faisait des manœuvres.
De retour à ma caserne, je vis mes collègues raconté l'intervention.
L'un d'eux était en train d'expliquer qu'à chaque fois qu'il enfonçait le sternum de la victime lors du massage cela faisait crack crack.
Il paraissait très fier de lui et il rigolait.
Il nous expliqua qu'après, le ventre s'est mis à gonfler et le motard est décédé.
Il nous faisait signe qu'il était ivre…
On imagine les dégâts : côtes cassées perforant les poumons =hémorragie interne (ventre qui gonfle).
Ce collègue là était avec moi dans une intervention et à notre arrivée sur place, une femme agée était en arrêt cardio ventilatoire.
On commença un " massage cardiaque ".
Je demandai à mon collègue de pratiquer le massage pendant que moi je me mette au Bavu.
Celui ci me fît signe comme quoi il était " ivre ".
En fait, étant moniteur des premiers secours et titulaire du PAE1 (Certificat de compétence comme formateur en PSE 1 et PSE 2), Je voulais le voir masser…
Le Chef de centre se trouvait avec nous, mais on me laissa masser tout seul pendant plus de 45 mn : quand on sait qu'au bout de 5 mns on devient inefficace…

Cela démontre un je m'en foutisme de tout et en particulier contre moi.
Sur une intervention où un homme s'était pendu, j'étais avec mon Chef de centre. L'homme était au sol car un membre de sa famille l'avait détaché.
Il était adossé à un tonneau.
J'ai dut demander à mon chef de centre de m'aider à le mettre à terre.
Quand j'ai constaté qu'il était en arrêt cardio ventilatoire, j'ai voulu installer le DSA.
Mon chef de centre m'y a interdit à plusieurs reprises.
AU bout de deux interdictions, je lui ai dit contre ordre et trop tard car j'avais ouvert le sachet d'électrodes.
De retour à la caserne, gêné, il m'a dit qu'il ne voulait pas que je mette le DSA car il voulait laisser cette tache à l'équipe de Tinténiac qui arrivait avec le VSAB.
Il ne savait soit disant pas faire le transfert de données.
Ce qui est faux car je lui avais appris lors du décès de la femme agée.
Plus tard devant des gradés, il déclara qu'il n'avait pas voulu que je le mette, car l'homme était décédé.
Mais la loi nous interdit de déclarer le décès d'une personne car seul un médecin peut le faire.

Le Capitaine de compagnie m'avait d'ailleurs convoqué suite aux nombreux courriers que j'avais envoyés.
Il a eu des propos très durs avec moi et il m'a fait aussi du chantage…
Il m'a dit que si je continuai à écrire des courriers il ne me continuerait pas mon contrat car la première année on est " en période d'essai ".
Il m'a aussi dit " qu'en temps de guerre on sait maintenant dans quel camps j'aurai été ".
Ce sont là des propos très durs que je n'arrive pas à oublier…

Suite à toutes les interventions que j'ai pu faire avec mon avocate, une enquête interne a été ouverte.
Le Colonel qui l'a faite était bien sûr un proche des gens mis en cause.
D'entrée il a eu un parti pris et ses foudres sont tombées sur moi.
Lors d'un entretient avec tout les responsables, j'étais devant des jurés et " l'inspecteur " tenait le rôle de l'avocat général…
D'ailleurs le Médecin Chef adjoint qui me soutient depuis le départ s'est levé d'un coup et à dit qu'il quittait cette réunion car il avait l'impression d'être devant un tribunal et qu'on me jugeais.

Pour se venger de toutes mes interventions, mon commandant de compagnie ainsi que le chef du groupement Nord Ouest le lieutenant colonel Alain MESNILS ont mis une interdiction pour moi d'intégrer le CODIS.
Le lieutenant Colonel MESNILS m'a dit au téléphone, que je n'aurais jamais dût dénoncer tout cela.
Ma candidature au Codis avait été retenue car je devais passer les examens TRS1 et TRS2.
Deux jours avant que je devais y aller, quand j'ai téléphoné pour avoir des renseignements sur les repas, on m'a annoncé que je ne devais pas y aller.
Pour se venger aussi, on me déconnecte mon bip de l'ordinateur et on m'a enlevé aussi mon habilitation de conducteur ….
Quand je passais dans la rue avec ma famille, on me ricané, on raconte des pires choses de nous.
J'ai en garde depuis un peu plus de un an mes deux enfants dont l'un est âgé de 17 ans et demi et l'autre de 14 ans.
Celui de 14 ans est handicapé à 50 pour cent.
Il a de très gros problèmes psychiatriques.
Une fois j'ai dû appeler mes collègues pompiers car il était en crise.
Tout cela s'est su.
Mes enfants quand ils sortent dehors s'amuser, on leur parle de moi en me salissant.
Les gens nous regardent comme des pestiférés car on nous fait de la belle publicité.
On n'arrive plus à vivre décemment.
Même l'amicale des sapeurs-pompiers s'est vengée de moi, en m'envoyant une lettre pour me réclamer le survêtement que l'amicale nous avait donné.
Le chef de centre PINAULT Patrice ainsi que son adjointe RIOU Emmanuelle m'ont dit par téléphone que tout le monde en avait marre de moi.
Qu'ils me mettraient des bâtons dans les roues et qu'ils allaient s'occuper de moi.
Quelques temps après comme par hasard et lors d'une manœuvre (entraînement sportif) le 3 août 08, un sapeur-pompier me fit un gros tacle et je tombais à terre avec une douleur atroce à ma cheville droite.
Personne n'est venu m'apporter assistance.
Au contraire quand je me suis relevé, on m'envoya le ballon et on me demanda de taper dedans ce que je fis.
A la frappe de celui-ci, une douleur atroce ce fit sentir au dessus du pied et je me retrouvais à terre à nouveau.
Personne ne venant à moi.
On me demanda de continuer à jouer.
Je pleurais de douleur et je leur dit que j'avais très mal.
Vers 10h lors du retour à la caserne, l'adjointe de centre me demanda pourquoi je n'étais pas en tenue pour aller à la manœuvre incendie.
Je lui rappela ma douleur à la cheville.
Celle-ci me donna l'ordre de nettoyer la caserne à la place.
Encore là, personne ne m'apporta assistance.
Dès mon accident, ils auraient dût m'apporter secours et appeler un VSAB pour me transporter à l'hôpital.
A midi ils remplirent la déclaration d'accident.
Au départ ils ne voulaient pas.
Ils marquèrent dessus que j'avais glissé…
Je ne voulais pas la signer.
Le chef de centre et son adjointe me dirent que si je ne la signais pas, je serrais obligé de payer mes soins si j'en avais.
Mon amie me transporta à l'hôpital en début d'après midi.
Le médecin des urgences me fît un arrêt de travail.
Lors de mon accident, j'étais ambulancier en contrat saisonnier de deux mois.
Dès que mon accident se termine, je serais directement au chômage.
Je refis une vraie déclaration à la sécu.
Depuis tout cela, je subis des attaques de tous les côtés.
Actuellement le sdis 35 fait des pressions pour que je reprenne le travail rapidement en me consolidant l'accident.
Le 25 juin 09, je suis passé devant le médecin conseil de la sécurité sociale qui a validé mes arrêts de travail et qui m'a dit qu'effectivement j'en aurais sûrement pour un an ou un an et demi avec mes douleurs.
Aujourd'hui je vis une véritable persécution de la part du SDIS35.
On me convoque sans arrêt pour des expertises.
Le 14/01/09 l'assurance du SDIS 35 le cabinet Frand et associés me fait passer une expertise devant le Dr BONFILS.
Le 6 juin 09 je repasse une expertise devant le même Dr et toujours sur la demande du cabinet Frand et associés.
Le mercredi 15 juillet 09, le Dr des pompiers me convoqua sur ma demande pour vérifier ma cheville et il constata effectivement une déviance de celle-ci ainsi que mon pied qui s'était aplati.
Il fît d'ailleurs plusieurs clichés.
Le 21 Aout 09 je reçois un courrier me convoquant pour une expertise médicale le lendemain 22 août 09 toujours devant le Dr BONFILS à la demande du cabinet FRAND et associés.
Je téléphone à la secrétaire du Dr BONFILS qui me déclara qu'ils avaient la pression des assurances qui les avaient en leur disant que le dossier était compliqué et épineux.
Qu'il fallait faire vite….
Le 26 Août 09, le médecin chef du Sdis 35 me convoquai avec un infirmier pour vérifier ma cheville.
Le 08 septembre 09, à nouveau convocation devant le Dr BONFILS à la demande du cabinet FRAND et associés.
Ce jour la, le Dr BONFILS me consolida au 24 juillet 09.
Il dicta pour son compte rendu que je n'avais pas de douleurs à la palpation : Il ne m'a pas palpé.
Je lui ai fait remarquer que j'avais une déviance du pied et le pied plat.
Il n'en a pas tenu compte.

Quelques temps au paravent, je me suis rendu à la Direction du SDIS 35 pour amener la prolongation de mon arrêt de travail.
Je suis tombé par hasard sur Madame AUBREE qui est une des responsables des groupements et le Lieutenant Colonel MESNILS.
Celle-ci m'a demandé de mes nouvelles.
Je lui ai indiqué ce que le Médecin Conseil m'avait dit.
Elle s'est mise en colère me disant qu'il ne fallait pas que je tire sur la corde.
Que ma cheville commencait à coûter cher.
Que je n'étais qu'un simple sapeur-pompier volontaire et non un professionnel.
Que je touchais 1500 euros à ne rien faire chez moi.
Que je touchais plus que si j'étais au travail.
Que le Médecin de la caisse primaire maladie n'était qu'un simple généraliste et l'expert valait beaucoup plus.
Elle m'a dit que de toute façon, mon arrêt était un enjeu financier pour les assurances.
Une fois de plus, je me suis fais rabaisser et on continu à s'acharner sur moi.
A cause de tout ce que j'endure, j'ai été obligé de contacter la cellule psychologique du SDIS35.
Ils me suivent depuis plusieurs mois.
Vendredi 11 septembre 09, le responsable des SPV m'appela au téléphone pour me convoquer à nouveau devant le Dr BONFILS pour une nouvelle expertise médicale mardi 15 septembre 09 à la demande cette fois ci du comité de réforme du SDIS 35.
Mon avocate me dit que le Dr BONFILS ne pouvait pas être juge et parti et que c'était du harcèlement.
D'ailleurs le médecin des pompiers me dit que cela en était.
On me re convoque le 15 septembre 09 devant un autre expert le Dr LECERF à Rennes.
Le rendez-vous fût annulé.

De nouveau le 28 septembre 09, on me reconvoqua devant un autre expert cette fois ci à St Malo.
Entre temps j'ai appris que mon dossier passerait en commission de réforme auprès de la Cdg35.
Le responsable des sapeurs-pompiers volontaire me dit que je ne pouvais pas aller à cette réunion.
Je téléphonai directement et là on me dit que je pouvais y aller.
On me donna le nom des personnes qui siégeraient ce jour.
Comme bizarrement sur 5 personnes, 3 étaient des personnes directement concernés par cette affaire : l'ancien directeur départemental qui a fait la sourde oreille pendant un an et demi sur mes problèmes, le Médecin Chef qui fait tout pour me faire consolider (il se permet même de faire des pressions sur mon médecin de famille pour qui me consolide) et le Chef de centre d'une caserne où on veut m'envoyer.
Celui-ci est sous le commandement du Lieutenant-Colonel de Compagnie.
Le vendredi avant la dernière expertise prévue, je leur ai dit que vu la tournure de l'affaire je ne me rendrais pas à celle-ci.
Je leur re-confirmais le jour même, mais ils m'ont quand même envoyé un VSL chez moi.
Il est reparti à vide…
On peut se demander si on rêve, mais non tout cela est bien une réalité macabre…
Face à ce mur, j'ai téléphoné à la Présidence de la République qui m'ont demandé d'écrire à monsieur Le Président de la République et d'envoyer tout les documents.
Ce que j'ai fait en date du 15 septembre 09.
Le 29 septembre 09, je recevais une réponse du Chef de Cabinet de monsieur Le président de La République où on m'indiquait qu'il avait signalé mon problème au Ministère de l'intérieur.

Aujourd'hui je suis toujours dans la même situation.
L'assurance du SDIS35 veut mettre fin prochainement à mon indemnisation et le SDIS35 ne veut pas prendre le relais sur cela.
Le Directeur Départemental m'a envoyé voir l'assistante sociale du SDIS35 qui m'indiquait que je pouvais faire la demande du RSA.
A ce jour le SDIS35 me doit une grosse somme d'argent concernant plusieurs déplacements liés mon accident de travail.
De son côté, l'assurance du SDIS35 refuse depuis le mois de juillet 09 de me rembourser aussi d'autres frais identiques.
Aujourd'hui, à part ma famille qui est très importante pour moi, je suis seul chez moi en grève de la faim.
C'est une situation très très dure, compte tenu que j'appartiens à un corps que je respecte au plus profond de moi.
Je suis extrêmement fier d'appartenir au corps des sapeurs-pompiers qui est actuellement terni par tous ses problèmes.
Mon cas n'est pas isolé car un collègue à moi a vécu les mêmes choses : alcool, harcèlements, détournement de fonds.
Il est dans une caserne pas loin de la mienne.
Il a d'ailleurs déposé plainte auprès de la gendarmerie de son domicile.
Il a failli s'immoler par le feu lors du congrès des sapeurs-pompiers en octobre 08 qui a eu lieu à Rennes.
Il avait face à lui la même lignée d'interlocuteurs que moi (même chef de groupement, même personnes au SDIS35…).
Pour ma part, j'ai averti Mr Jean-Louis TOURENNE qui est le Président du conseil général ainsi que le Président du SDIS35, de la situation.
Celui-ci a pris des engagements écrits.
Mais hélas on continu les harcèlements contre moi.
Aujourd'hui le SDIS 35 va très très mal.
En tout cas s'est l'analyse qu'en a faite le nouveau Colonel Département Pierre PATET.
Selon ses propos : il n'a jamais entendu autant de souffrance de la part de certaines personnes appartenant aux casernes qu'il a visité.

Je ne vous ai pas écrit la totalité de tous les problèmes, mais vous en savez pas mal maintenant.

Aujourd'hui face aux institutions, devons-nous nous taire en se laissant écraser ou simplement devons-nous faire respecter nos droits.
Chaque personne sur cette terre à des droits mais aussi des DEVOIRS…

Je viens d'apprendre que la commission de réforme vient de me consolider au 8 octobre 09.

Elle ne pouvait pas le faire, car elle devait ajourner mon dossier car je n'étais pas passé devant l'expert médical.

Trois membres sur cinq qui siégeaient à la commission était en lien direct avec le dossier.

A ce jour, je suis sous dérivé de morphine et le responsable du centre anti-douleur de Rennes a bien constaté que ma cheville était tordu.

On s'acharne sur moi.

J'ai rendez-vous mercredi 23 octobre 09 avec Mr Tourenne a 8h30 au Conseil Général de Rennes.

Affaire à suivre...

Une partie des pièces du dossier sont visibles sur mon site: http://www.scandalesinfo.com

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Nous sommes allés interviewer Christophe le 04 novembre 09 à son domicile :


Bécherel, grève de la faim, sapeurs-pompiers, SDIS 35